L’information-clé: Des études récentes concordent à pointer le rôle de la pollution de l’air comme facteur de risque spécifique sur l’ensemble du système cardiovasculaire. Au niveau mondial, l’OMS invite les pays à participer à la campagne « Respire la vie ».
En France, la Fédération française de cardiologie chiffre à 40% la part des AVC – parmi les 48000 décès annuels – liés à la qualité de l’air (48 000, c’est plus que tous les accidents de la route et domestiques, suicides, meurtres et noyades réunis, insiste le ministère de la Santé). « C’est dans le Bas-Rhin, carrefour routier important, que la progression des AVC dans les affections longue durée est la plus rapide en France, notamment chez les moins de 45 ans », relève Marie-Madeleine Braud, du Réseau environnement santé (RES), co-organisateur à Strasbourg fin 2018, avec France-AVC, d’un colloque sur le sujet.